31 janv. 2014

Inquisition: le Mur de Carcassonne

Le samedi 15 février, à Carcassonne: la redécouverte du « Mur » ou prison de l’Inquisition à Carcassonne. Les nouveaux apports de l’archéologie, une conférence de  Dominique Baudreu et Fabienne Calvayrac

Bien qu’évoquée par de nombreux auteurs, la prison inquisitoriale de Carcassonne, appelée aussi le « Mur » dès la seconde moitié du XIIIe siècle, est longtemps restée à l’écart de toute recherche spécifique. Lieu d’incarcération de nombreux hérétiques (parmi lesquels le dernier Bon Homme connu, Bélibaste, qui s’en est évadé) ou de leurs partisans, le Mur de Carcassonne, institution à la fois crainte et dénoncée par les habitants du Midi, demeura longtemps le symbole de l’action répressive menée par les inquisiteurs à l’encontre de ceux qui remettaient en cause l’autorité de la papauté romaine. Grande figure de cette contestation au début du XIVe siècle, le franciscain Bernard Délicieux y fut enfermé après son procès, en décembre 1319, et y mourut quelques mois plus tard, vers la Pâques de l’année suivante. Abandonnée à une période encore incertaine entre le XVe et le XVIe siècle, le souvenir de la prison inquisitoriale s’estompa sans pour autant disparaître totalement.
Malgré une localisation suggérée dès le XVIIIe siècle dans les abords sud-ouest de la Cité, Viollet-le-Duc en personne n’a pas su interpréter les vestiges, pourtant bien visibles, de l’ancienne prison. A la fin du XIXe siècle, à la faveur de la redécouverte des évènements de la Croisade albigeoise, le lieu devient porteur d’une charge symbolique particulière. Dans le célèbre tableau de Jean-Paul Laurens, La délivrance des emmurés de Carcassonne (1879), Bernard Délicieux, chef de file de la révolte contre l’Inquisition, est mis en scène devant la porte principale de la prison.
Identifiée  au début du XXe siècle, l’emprise du Mur n’a pas pour autant réellement attiré la curiosité des chercheurs. Mais depuis 2009, des reconnaissances de terrain confrontées aux données historiques, nous permettent de mieux cerner les limites de la prison et d’en caractériser les vestiges. En 2012, Dominique Baudreu et Fabienne Calvayrac, adhérents tous les deux au Centre d’Archéologie Médiévale du Languedoc (CAML), ont réalisé un sondage archéologique afin de dégager jusqu’au seuil ce qui fut probablement la porte principale du Mur.

Les premiers résultats de cette étude globale sur l’ancienne prison des inquisiteurs seront présentés  publiquement, de manière inédite, le 15 février à Carcassonne,  à 14 h 30, à l’auditorium de la chapelle des Jésuites, au cours de la séance mensuelle de la Société d’Etudes Scientifiques de l’Aude (S.E.S.A.).

12 janv. 2014

Bonjorn, 2014 ! Bonjour, 2014 !



Los Companhs de Paratge vos desiran una bona annada 2014 : cal contunhar d'interrogar l'Istòria e obrar per que Paratge e Convivéncia siaguen encara e totjorn mai unas valors viscudas per la societat d'ara de deman.

Les Compagnons de Paratge vous souhaitent une bonne année 2014 : il faut continuer d'interroger l'Histoire et oeuvrer pour que Paratge et Convivéncia soient encore et toujours plus des valeurs vécues pour la société d'aujourd'hui et de demain.

    Cette année, nous nous retrouverons début octobre au Mas-Saintes-Puelles pour parler d'alimentation et nourriture à travers les siècles, puis pour une journée 1214-2014, mais nous sommes également à l'écoute de vos propositions et initiatives.


Nota bene: Les textes des interventions des dernières rencontres 2013 sont désormais consultables / téléchargeables (flèche en bas à droite) dans la page Documents: rubrique "Bergers et Troupeaux"